Étudiants

Étudiante au doctorat en sociologie à l’Université de Montréal, Javiera s’intéresse aux formes que prend l’État lorsqu’il « advient » et s’actualise dans la vie quotidienne des individus. Férue d’ethnographie, elle n’aime rien plus que participer à ces situations que d’aucun trouverait fort ennuyeuses, comme celles au cours desquelles des lois, des règlements et des protocoles bureaucratiques prennent vie dans la pratique. Elle contribue aux réflexions de l’équipe sans se départir de son regard soupçonneux: Quel rôle joue donc l’État dans le cadrage de la manière dont le pluralisme est vécu par les individus lors de leurs interactions avec le droit et la bureaucratie? Que faire des définitions de la radicalisation qui sont psychologisantes et (quasi) exclusivement centrées sur les « autres»?
Javiera Araya-Moreno

Après un baccalauréat et une maîtrise en science politique de l'Université d'Ottawa, je suis aujourd'hui candidat au doctorat en sociologie à l'Université de Montréal. Mes recherches doctorales concernent les processus d'engagement militant et de politisation sur les campus universitaires au Maroc. Ce projet doctoral s'inscrit dans la continuité de mon travail de maîtrise, lequel s'intéressait aux trajectoires des militants du Mouvement du 20 février dans l'après-mobilisation. Construit à partir d'une enquête de terrain, mon mémoire décrit la manière dont le temps court de l’événement marque le temps biographique, observe au plus près les croisements de l'histoire individuelle et collective.
Pierre-Luc Beauchesne

Doctorant et boursier de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, Samuel réalise une thèse au Département de sociologie de l’Université de Montréal en cotutelle avec l’Université de Lausanne à l’Institut de sciences sociales des religions. Entre le Québec et la Suisse, il s’intéresse à l’aide médicale à mourir et à l’assistance au suicide. Par une ethnographie de ce qu’il appelle l’« administration des demandes de mort », il cherche à appréhender le travail concrètement engagé pour traduire des « paroles de mort » en demandes d’assistance à mourir susceptibles d’être mises en oeuvre. Cet intérêt pour la mort assistée s’inscrit dans la suite de ses recherches sur les conversions par lesquelles il a cherché à problématiser la dichotomie entre le « religieux » et le « séculier ».
Simon Blouin

Étudiante au département de sociologie de l’Université de Montréal, Naomi a joint Pluradical en 2016, lors de la réalisation du Web-documentaire Les Voix de Maisonneuve. C’est en participant à ce projet que Naomi a développé un intérêt particulier pour la confrontation entre gestion formelle et informelle du pluralisme des croyances dans l’espace public. Ce sujet la fait envisager des études aux cycles supérieurs, qu’elle prévoit concrétiser d’ici la fin de son baccalauréat. Elle travaille présentement sur le projet Fictions Politiques.
Naomi Bovi

Etudiante Italo-Tunisienne du Master MIM (Médiation InterMéditerranéenne), elle est arrivée à Montréal pour faire un stage de recherche et écrire sa thèse de maîtrise auprès de Valérie Amiraux. Fascinée par le monde Arabe depuis toujours, elle a obtenu sa licence en langues, cultures et sociétés du Moyen Orient, spécialisation Arabe et Turc. Elle est très intéressée par la question de l'extrémisme religieux et la radicalisation, en particulier la structure paramilitaire des groupes terroristes, les effets provoqués sur les sociétés et les familles des djihadistes (les mères surtout).
Amani Braa

Après un baccalauréat multidisciplinaire en scénarisation cinématographique, en histoire de l’art et en communication, Marilyne a effectué un retour aux études en complétant une majeure en sociologie. Elle est actuellement en rédaction de son projet de mémoire qui porte sur la timidité, l’anxiété et la phobie sociale en sociologie à l'Université de Montréal . Elle s’intéresse aux représentations à partir de leurs contextes sociohistorique et socioculturel, ainsi qu'aux émotions. Elle travaille sur le projet « Fictions politiques » depuis 2015.
Marilyne Carignan-Jacob

Magalie est détentrice d’un baccalauréat (B.A.) à l’Université McGill avec majeure en sociologie, mineure en psychologie et une concentration de cours en Canadian ethnic and racial studies. Ses intérêts de recherche touchent aux discriminations, aux dynamiques identitaires et au nationalisme, aux relations ethniques dans la post-colonialité, et le phénomène des minorités dans les contextes pluralistes. Étudiante à la maîtrise en sociologie à l’Université de Montréal depuis l’automne 2017 sous la direction de Valérie Amiraux, elle s’inspire des études sur la blanchité (whiteness studies), en s’intéressant à la place que peut occuper la blanchité dans la compréhension de l’identité québécoise francophone des femmes non-racisées. Elle travaille présentement sur le projet Écoles juives et scolarisation à domicile et sur le projet Fictions Politiques.
Magalie Carrier-Girard

Après un baccalauréat en études internationales et un certificat en journalisme, j'ai complété une maîtrise en sociologie à l’Université de Montréal sous la direction de Valérie Amiraux. Mon mémoire explore l’expérience de l’islamophobie et de l’altérisation vécue par des jeunes femmes musulmanes ayant grandi au Québec, s’appuyant sur l’approche méthodologique et conceptuelle de Philomena Essed sur le racisme quotidien (Everyday Racism). Je continue de collaborer à différents projets de l'équipe, principalement à la mobilisation des connaissances. Je travaille également comme journaliste indépendante sur des enjeux liés aux femmes, aux féminismes, aux migrations et aux relations ethniques, en suivant de près les mouvements sociaux.
Raphaëlle Corbeil

C’est à Venise que Valentina a pour la première fois entendu parler de Pluradical. Un an plus tard, en 2012, elle a rejoint Montréal et l’équipe. Aujourd’hui doctorante en sociologie à l’Université de Montréal et boursière Vanier, elle s'intéresse aux communautés juives hassidiques de Montréal. La question à la base de ses recherches est la suivante : comment grandit-on au sein d’une communauté considérée comme fermée ? L’étude des enjeux liés à la présence de ces juifs pieux constitue le point de départ pour ses réflexions autour du pluralisme, des relations ethniques et de la place de la religion dans nos sociétés contemporaines. Adepte de l’approche ethnographique, yiddishophone en devenir, elle aime combiner démarche artistique et regard sociologique pour mieux communiquer ses résultats de recherche.
Valentina Gaddi

Doctorant en sociologie à l’Université de Montréal, son projet de thèse porte sur les images récurrentes dans les romans dystopiques publiés après le 11 septembre 2011 et la manière dont elles sont reprises et véhiculées dans le discours de l’extrême droite. Sa recherche permet d'explorer les interactions entre la fiction et la non-fiction. Depuis 2017, il est assistant de recherche pour le RPC-PREV (Réseau des praticiens canadiens pour la prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violents).
Arber Fetiu

Après un Master « Science politique et sociologie comparatives » à Sciences Po Bordeaux, je suis arrivé au Québec en septembre 2017. J’ai été stagiaire auprès de Valérie Amiraux au département de sociologie de l’UdeM jusqu’en juin 2018. Mes travaux s’inscrivent dans le cadre du partenariat TRYSPACES, et portent sur la question de la déviance en contexte montréalais. Je suis intéressé par les questions de politisations alternatives et d’émancipation des classes populaires, et les études urbaines. Gros consommateur de rap francophone, j’ambitionne d’en faire l’axe principal de mes futures recherches. Actuellement à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS, Paris), je m’intéresse aux trajectoires de rappeurs parisiens, en mobilisant notamment la notion de carrière morale et de champ.
Paco Garcia

Après une licence en « Lettres et Sciences Politiques » à l’université de Poitiers, j’ai intégré un Master en Médiation Inter Méditerranéenne (MIM). Je suis venue à Montréal en janvier 2018 pour effectuer mon stage de Master 2 avec Valérie Amiraux. Mon mémoire porte sur le tatouage religieux et plus particulièrement le tatouage chez les personnes musulmanes.
Manon Hechard

Doctorant en Études urbaines, en codirection avec Julie-Anne Boudreau (INRS) et Valérie Amiraux (UdeM), il travaille sur "les aventures ordinaires des jeunes Montréalais.e.s racialisé.e.s." en questionnant les champs de la jeunesse, de l'espace urbain et de la radicalisation.
Leslie Kapo-Touré

Après un parcours en Sciences Politiques à l’IEP de Grenoble, je me suis dirigée vers des études en sociologie. J’ai réalisé une maîtrise en sociologie à l’Université de Montréal et je suis actuellement candidate au doctorat. Je m’intéresse à la radicalité et à la violence politique. Mon mémoire portait sur les violences faites contre soi (immolation, grève de la faim, attaque suicide) et je travaille actuellement sur les trajectoires de repentis.
Margaux Klein-Henia

Ma thèse de doctorat, effectuée en Études Urbaines (INRS-UCS) porte sur la mise en scène de l’ethnicité maghrébine à Montréal. Elle est le résultat de mes bifurcations universitaires, de géographe et de sociologue. Elle est l’intersection, imparfaite, de l’ensemble de mes passions théoriques : ethnicité, ville, cohabitation et conflits. Elle est aussi la représentation des ambivalences que portent le chercheur travaillant sur l’ethnicité, lui-même à la frontière entre « insiders-outsiders ». Je suis préoccupée par les concepts en tensions, comme l’inclusion et l’exclusion mais aussi par la responsabilité sociale des chercheur.e.s. Pour ma recherche post-doctorale, je m’intéresse aux trajectoires de ruptures, révélant des formes d’exclusion et de dé-légitimation sociales. Je souhaite regarder les enjeux de radicalisation dans les sociétés plurielles notamment, à travers les parcours de « rupture » de jeunes, maghrébins. Traiter de ces phénomènes à travers une comparaison transnationale, incluant le Québec, la France et la Tunisie me permettrait de mieux analyser le phénomène. Et puis, je n’écris que sous l’emprise de mes sons de rap français.
Bochra Manaï

Candidat au doctorat à l’Université de Montréal depuis janvier 2017, je m’intéresse à la constitution des catégories ethniques ou ethnoreligieuses. J’ai d’abord exploré cette question « par le bas », en m’intéressant à la segmentation du marché du travail au cours d’une maitrise de sociologie effectuée en France à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales), où j’ai réalisé une enquête ethnographique sur la mise au travail de migrants latino-américains en Espagne. Pour mon projet doctoral, j’ai décidé de m’intéresser à cette question « par le haut », en enquêtant sur le champ religieux et culturel juif et plus précisément sur les acteurs et actrices qui organisent, pensent ou dirigent la judéité dans l’espace francophone.
Ashley Mayer-Thibault

Après une maîtrise en anthropologie, je complète actuellement un doctorat en études urbaines à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) et à l'Université de Montréal. Mes recherches s’intéressent aux formes émergentes d’engagement politique dans un contexte où les institutions centrales de la modernité (universalisme, rationalisme, libéralisme, États-nations, démocratie représentative, etc.) sont de plus en plus contestées par des acteurs sur l’ensemble du spectre politique. Ma thèse se centre plus spécifiquement sur un mouvement d'extrême droite au Québec et porte sur les parcours d'engagement et les modes de subjectivation de ses militants. En définitive, je cherche à comprendre comment le politique s’entremêle avec le quotidien et comment les individus en font l’expérience dans leur vie, au-delà de la sphère publique formelle.
Frédérick Nadeau

Corentine a d’abord usé les bancs de la Faculté de médecine (maîtrise de recherche en orthophonie) avant d’occuper ceux de la Faculté de théologie et d’étude religieuses (étudiante au doctorat en études du religieux contemporain. Elle va maintenant tester les bancs d’église dans le cadre de son projet de thèse qui porte sur l’Église protestante en France face à la cohorte de croyances qui sont reliées au pluralisme des soins de santé. Nouvelle venue dans le domaine des sciences sociales et humaines, curieuse de tout, elle apporte dans l’équipe un regard qui lui est propre et qui tisse des liens d’un champs de connaissance à un autre.
Corentine Navennec

Je suis diplômée d’une licence en sociologie de l’université technique du Moyen-Orient à Ankara en Turquie et d’un Master 2 en sociologie générale à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) à Paris. Mon mémoire de recherche a porté sur le déplacement forcé des Kurdes, la politique urbaine, la mémoire collective et la sociologie politique de la violence. J’ai par la suite approfondi mes recherches en histoire de la Turquie moderne au doctorat à l'université de Bogazici à Istanbul. Étant toujours intéressée par les minorités de la Turquie, la violence étatique et le conflit social, j’ai commencé à m’intéresser au statut historique des Juifs de la Turquie et du Maroc. Actuellement, en tant que doctorante en sociologie à l’Université de Montréal, mon projet de thèse porte sur l’étude comparée de populations juives de Turquie et du Maroc vivant à Montréal et à Toronto.